Un laboratoire de métrologie « non accrédité » peut-il délivrer des constats de vérification ou certificats d’étalonnage ?
Conduire une démarche qualité, pour un laboratoire de métrologie, est indispensable : cela constitue son cœur de métier, et est à la base même de son existence.
Mais au-delà de pratiques souvent déjà performantes, le besoin de reconnaissance « officielle » demeure. C’est ainsi que tout laboratoire sera inéluctablement conduit sur le chemin de la certification ISO 9001 ou des accréditations COFRAC (ISO 17025). Quelle que soit la voie choisie, celle-ci restera libre d’être empruntée ou pas, aucune réglementation ne les imposant pour l’exercice de la métrologie.
La certification ISO 9001 attestera de la performance de son système qualité, tandis que l’accréditation prouvera sa compétence pour la réalisation d’étalonnages dans un domaine physique précis et sur une étendue de mesure définie (« portée » de l’accréditation). Exemple : Accréditation en température de 0° à 100°C.
La société ETAL’OHM a fait le choix de la certification ISO 9001, afin de rester en phase avec les besoins de ses clients : activités industrielles ne requérant pas de prestations accréditées, parcs d’instruments hétérogènes, instruments non immobilisables sur une longue période, prestations sur site, coût, etc…
En dehors des catégories réglementées appartenant au domaine de la métrologie légale, il n’existe aucune obligation pour les industriels de recourir à des contrôles métrologiques sous accréditation COFRAC.
L’industriel est libre de mener lui-même ses propres étalonnages en interne, ou de faire appel à un laboratoire extérieur. Aujourd’hui, la fonction métrologique se trouve de plus en plus confiée à des laboratoires extérieurs, dans un souci d’indépendance des résultats, mais aussi pour une question de coût et de compétences internes.